Il y a 50 ans, la fin d’une guerre et le début de l’exode

Un article du journal LE TEMPS, grand quotidien de Suisse, publié le 26 avril 2025.
« Cinquante ans après la chute de Saïgon, le fabuleux destin des boat people vietnamiens arrivés en Suisse »
L’article dans le grand journal suisse LeTemps du 26 avril retrace le parcours des réfugiés vietnamiens ayant fui leur pays après la chute de Saïgon en 1975, notamment ceux qui ont trouvé refuge en Suisse. Ces “boat people” ont bravé des conditions périlleuses pour échapper au régime communiste, affrontant la mer sur des embarcations de fortune.
Une fois en Suisse, ces réfugiés ont dû s’adapter à une nouvelle culture et reconstruire leur vie. Beaucoup ont réussi à s’intégrer, contribuant à la société suisse tout en préservant leur identité culturelle. Certains sont devenus des entrepreneurs prospères, des professionnels respectés ou des membres actifs de la communauté.
L’article rédigé par Marc Guéniat met en lumière des histoires individuelles illustrant la résilience et la détermination de ces personnes. Il souligne également l’importance de la solidarité et de l’accueil dont ils ont bénéficié en Suisse.
Vous pouvez le lire en cliquant sur l’image de la stèle des boat-people au Grand-Saconnex.
Message de Pierre Maudet, Conseiller d’Etat de la République et Canton de Genève 2025 ,
qui a participé à la réalisation de la stèle des boat people en 2005.

À l’heure où nous commémorons ensemble le 50e anniversaire de la chute de Saigon, nos pensées se tournent vers toutes celles et ceux qui ont souffert, combattu et espéré. Cette date symbolise non seulement la fin d’une époque, mais aussi le début d’un long exode pour des milliers de boat people en quête de liberté.
La stèle du Grand-Saconnex, dressée en mémoire de ces vies brisées et de ce courage inébranlable, est un rappel silencieux mais puissant de notre devoir : ne jamais oublier. Elle incarne l’engagement de chacun d’entre nous à faire vivre, au-delà des frontières et des générations, les valeurs universelles de liberté et de dignité humaine.
En cette journée de recueillement, rappelons-nous que la mémoire n’est pas qu’un regard vers le passé; elle est aussi une force pour l’avenir. Elle nous oblige à rester vigilants, à porter la voix de ceux qui ne peuvent plus parler, et à soutenir ceux qui luttent encore aujourd’hui pour un Vietnam libre et respectueux des droits humains.
Ensemble, continuons de faire vivre cette mémoire pour que jamais les libertés ne s’éteignent.
Avec toute mon amitié et mon soutien fidèle / Pierre Maudet