Cinquante ans après les massacres de Huê lors du Tet 1968 par les communistes, une plongée au coeur d’une nation fracturée.

 « Vietnam, fractures d’une nation» (La Découverte, 2018).

Le Vietnam a été au centre des passions et des convoitises occidentales durant plus d’un siècle. Son destin est devenu un enjeu pour nombre de grandes puissances, la France et les États-Unis bien sûr, mais aussi la Chine, le Japon et l’Union soviétique. Mais que sait-on de cette terre qui a su se jouer de toutes les influences pour bâtir une nouvelle identité ?

« La fabrique du Vietnam contemporain n’en a pas fini avec ses fractures », affirme l’historien François Guillemot en décrivant ce qui demeure aujourd’hui l’un des cinq derniers pays communistes du monde. Si l’économie s’est ouverte dès le début des années 1990, son modèle est trop fragile, sa croissance trop lente, son impact sur l’environnement désastreux.

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” Vivre avec les Vietnamiens”

Éditeur  Archipel          Date de publication 2010

Philippe Papin et Laurent Passicousset arpentent le Vietnam depuis vingt ans. Au gré des rencontres, des témoignages et des confidences, ils montrent la vie quotidienne de toutes les strates de la société, où « un vrai mouvement de réprobation se fait jour qui, sur sa marge, tourne à la dissidence, aujourd’hui sévèrement réprimée ».

 

 

Fort de ses 90 millions d’habitants, le Vietnam, pivot stratégique entre l’Asie du Sud-Est et l’Asie orientale, est au-delà des images d’Épinal – Indochine, Diên Biên Phù, napalm, chute de Saigon, affiches de propagande, pourtant mal connu.
Or le Vietnam ne cesse de se renouveler depuis son ouverture au début des années 1990, jusque dans les détails : l’abandon de la veste de treillis, du casque militaire et des sandales en pneu de camion, le port de chaussettes, l’apparition des robes imprimées, le démantèlement des haut-parleurs publics, l’installation de feux de circulation aux carrefours, et surtout le droit de parler, de circuler et de sortir du pays
Aujourd’hui, on se nourrit mieux au Vietnam, on travaille dans le privé, on lit la presse sur Internet, on voyage, on s’amuse, mais on se ruine toujours pour envoyer ses enfants à l’école, acheter des médicaments ou s’acquitter des taxes Plus complexe, la société est redevenue un millefeuille d’individus. Une seule chose ne bouge pas : le Parti unique, divisé, lézardé, mais auquel chacun est bien obligé de se soumettre; ou de s’accommoder. Car, si la transition économique est achevée, évoquer la chute du régime reste un pari audacieux.

 


Nguyen Thi Viêt

Un excellent ouvrage historique et une prise de conscience authentique pour les futures générations et les amoureux du Vietnam.

 

 

Les événements ont structuré, à travers les siècles, les contours du Viet Nam et façonné l’identité d’un peuple dont les racines plongent, depuis des millénaires, dans un terreau riche et spécifique.

La prise de de conscience de l’identité nationale, géographique et sociale de ses habitants s’est forgée à travers les siècles au prix des conflits, des guerres et des conquêtes. Ces luttes ont façonné et nourri le nationalisme du peuple Viet.

Pour un Vietnamien, la patrie n’est pas seulement l’espace natal de son village mais tout un ensemble du territoire transmis par les ancêtres qu’il appelle “Dât Nuoc, Non Sông”, Terre et Eau, Monts et Fleuves. Cet espace géographique dont les ancêtres ont mémorisé les contours et qu’ils ont confié en héritage leurs descendants doit être gardé et défendu, sans concession , par chacun des héritiers, même au prix ” de son sang et de ses os” (…)

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Nguyen Nhu Kim est un membre de la communauté vietnamienne réfugiée en Suisse. Son témoignage et sa perception sur un épisode de l’histoire contemporaine du Vietnam , à travers les péripéties de sa saga familiale, sont dignes d’intérêt.

L’auteur vous invite à lire son livre “Ma Guerre du Vietnam de 40 ans” à l’adresse
https://my40yvietnamwar.wordpress.com/

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Nguyễn Phi Vân

Lauréate du Prix de la Meilleure Thèse de Doctorat de l’Université du Québec des Sciences Humaines à Montréal

Clickez  http://indomemoires.hypotheses.org/24273

Phi-Vân Évelyne Nguyen (Ph. D. histoire, 2015) a été récompensée pour sa recherche intitulée La mobilisation des réfugiés du nord pour un Vietnam non communiste (1954-1965). Sa thèse est l’aboutissement d’une étude patiente et minutieuse l’ayant menée au Vietnam, en France et aux États-Unis, sur les traces des quelque 800 000 personnes qui, en 1954, choisirent de quitter la zone communiste du pays, dans le nord, pour rejoindre ce que l’on désignait à l’époque comme le «monde libre». La chercheuse a étudié le parcours politique et culturel de ces réfugiés, depuis leur arrivée dans le sud du Vietnam, en 1954, jusqu’au déclenchement de la guerre, en 1965. Grâce à deux bourses postdoctorales du CRSH et de la Fondation suisse pour la recherche scientifique, Phi-Vân Évelyne Nguyen poursuit actuellement ses recherches à l’Université Cornell, aux États-Unis.

 

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