Le calvaire de Nhu Quynh dite " Mère Nâm"
Pour terminer ce triste tour d’horizon, citons le cas de la blogueuse vietnamienne Nhu Quynh, connue sous le nom de «Mère Nâm», qui a été condamnée début juillet à dix années de prison malgré une campagne internationale appelant à sa libération. Madame Nhu Quynh, 37 ans, qui s'était souvent exprimée sur son blog sur les scandales environnementaux récents notamment de Formosa avait été arrêtée en octobre 2016.
Après une journée de procès à huis clos, le tribunal a estimé qu'elle avait nui à l'unité nationale et érodé la confiance dans le gouvernement.
Ces quatre exemples totalement injustifiés de violation des droits de l'homme ne sont que la pointe de l’iceberg en Chine comme au Vietnam de la féroce répression contre toute contestation et liberté d’expression.
En janvier 2017, le Vietnam détient au moins 112 blogueurs et militants qui purgent des peines de prison simplement pour avoir exercé leurs droits sur les libertés fondamentales telles que la liberté d'expression, de réunion, d'association et de religion.
Luy Nguyen Tang, secrétaire général
(*) Pham Minh Hoang, est parti en France pour ses études en 1973. Il est revenu au Vietnam en 2000 et a enseigné la science appliquée à l’Université polytechnique d'Ho Chi Minh. Arrêté le 13 août 2010, pour «conduite d’activités contre l’administration publique», il a été condamné à trois ans de prison, suivi de trois ans de résidence surveillée. Dans son blog, Pham Minh Hoang évoque les problèmes sociaux et politiques au Vietnam. Il a préconisé le respect des droits des travailleurs et des droits de l'homme et défendu la liberté d'expression et la démocratie.