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Paul Keiser nous a quitté pour toujours en ce tragique mois d’octobre 2020. Il est un des cinq membres fondateurs du Cosunam en 1990. Atteint dans sa santé ces dernières années, il n’a pas pu participer aux actions publiques du Cosunam. D’une générosité et d’une convivialité exemplaires, il est toujours resté fidèle à ses engagements avec nous dans notre lutte pour une véritable démocratie et pour la défense des droits de l’homme au Vietnam.

Adieu Paul.Clicquez pour la video des 30 ans de Paul Keiser avec le Cosunam

Le village de Dông Tâm se situe dans le district de My Duc, à 40 kms de Hanoi. Il est habité depuis la nuit des temps par des paysans qui cultivent essentiellement du riz , du maïs et des arbres fruitiers.

Pendant 3 ans , divers incidents et rebondissements imprévus entre la population et les autorités locales ont émaillé le dossier d’expropriation.

Jusqu’à ce jour tragique du 9 janvier 2020 où un assaut sanglant et mortel de la police a eu lieu contre le village et l’emprisonnement de 29 personnes.

Le 14 septembre, le tribunal populaire de la ville de Hanoi a déclaré les 29 accusés coupables de diverses façons de résister à l’autorité de l’État. Deux d’entre eux ont été condamnés à mort, un autre à la prison à vie et les autres à des peines moins sévères.

Figure majeure du PDC et de la politique genevoise, Anne Marie s’est paisiblement éteinte ce jeudi 4 juin à Genève après une vie faite de lumière, de combat et d’humanité.
Icône du féminisme et de la défense des plus défavorisés, elle laisse derrière elle un héritage politique immense.
Née à Paris en 1948, elle grandit dans une famille unie et chaleureuse, dont les parents avaient cependant connu les ravages de deux guerres mondiales.
Outre une gouaille toute parisienne et un sens prononcé de la fête, elle garda, de l’éducation reçue et de sa jeunesse française, la joie de vivre, l’amour de la famille et un courage inaltérable.
Du courage, il en fallait pour se battre en faveur de la cause des femmes, dès la fin des années 60, dans une société sclérosée que mai 68 – dont Marie conservait un souvenir attendri – avait à peine commencé à chambouler. Les femmes, leur donner la parole, les mettre en avant, les défendre, toujours, quel que soit le prix à payer, ce fut le principal combat de sa vie, mais pas le seul.
Femme moderne bien avant l’heure, elle mena, sur le même front et avec un égal bonheur, vie familiale, vie professionnelle et vie politique.
Elle rencontra Jean-Luc à Genève. Il vivait alors une vie de bohème, alors qu’elle était plutôt, comme elle se plaisait à le dire, « tailleur Chanel et serre-tête». Le coup de foudre, immédiat, dura plus de 45 ans. Oui, 45 ans d’un amour absolu dont naquirent Chloé et Gaël. Il fallait voir le bonheur qui irradiait de cette famille dans leur appartement des Eaux-Vives, sorte de cabinet des curiosités qui témoignait de l’éclectisme de ses passions.
Thérapeute familiale, éducatrice dans un foyer d’adolescents, directrice du Cœur des Grottes, Anne Marie défendit avec humanité les oubliés, les sans-voix, les précaires, les victimes. Elle leur communiquait sa force et son amour de la vie.
Elle aurait pu se contenter d’un monde qui lui avait si bien réussi. Mais elle voulait le changer et créer une société plus juste. C’est donc tout naturellement qu’en 1992, elle s’engagea en politique sous les couleurs, dans tous les sens du terme, du PDC. Elle donna sans compter à la politique, qui le lui rendit bien. Après deux mandats au Conseil municipal de la Ville de Genève, elle fut l’une des candidates de l’Entente à la Mairie de Genève aux côtés de Nathalie Fontanet et de Pierre Maudet, avec lesquels elle garda toute sa vie des liens d’amitié indéfectible. Elle siégea 19 ans au Grand Conseil, présida pas moins de sept commissions et fut de tous les combats progressistes mais pas seulement : elle se fit aussi une défenseure intransigeante de la laïcité, de la sécurité et d’une économie durable au service de la population. Si elle avait le goût du compromis, la compromission, en revanche, n’appartenait pas à son vocabulaire.
En 2018, alors qu’elle avait été la mieux élue de la députation PDC, sa candidature au Conseil National sonna comme une évidence. C’était oublier qu’Anne Marie, si elle attirait la lumière, ne la cherchait pas et elle préféra se désister au profit de ce qu’elle appelait « la relève », soit six de ses – très nombreux – enfants politiques.
Dans le cadre de ses activités contre la traite des êtres humains, elle parcourut le monde. De l’Afghanistan, où elle mena une opération homérique au péril de sa vie pour aider des adolescentes opprimées, au Vietnam contre la dictature communiste, en passant par Strasbourg et Berne, là où son influence auprès de nombreux parlementaires de tous bords politiques était grande, elle œuvra passionnément pour les femmes et les persécutés.
Anne Marie von Arx aura marqué la société civile et la politique genevoises d’une empreinte indélébile. Si elle nous laisse orphelins, nous garderons sa lumière en mémoire et continuerons ses combats.
A Dieu Anne Marie.

Sébastien Desfayes, au nom de la députation PDC du canton de Genève

L’exil : à la recherche d’une nouvelle vie
” Les Vietnamiens qui abandonnèrent leur pays par centaines de milliers après la prise de pouvoir des communistes dans le sud du Vietnam furent confrontés aux conséquences inhérentes à l’exode.
La présente publication décrit de manière saisissante le sort des personnes sur les chemins de l’exil, combien il est douloureux de se séparer de sa patrie, de laisser ses proches derrière soi et de devoir affronter un avenir incertain. Les récits des conditions inimaginables rencontrées lors de la fuite, les témoignages sur le déchirement moral éprouvé et la description des difficultés à prendre un nouveau départ, expriment les expériences personnelles et collectives des réfugiés. Les traumatismes subis accompagnent ces personnes jusqu’à aujourd’hui et restent souvent marquants pour les générations suivantes.
Le groupe des proches des anciens boat people Khanh Nguyễn Bourodimos, Trần Xuân Lam et Trần Xuân Sơn, en collaboration avec Minh-Son Nguyễn, a le mérite de traiter dans un processus collectif les expériences des exilés. (…)
Même s’il est souvent difficile de trouver ses repères dans un nouveau pays avec une langue et un mode de vie inconnus, les déclarations rassemblées dans cette publication témoignent de la volonté et de l’énergie mises en œuvre par les réfugiés pour construire leur nouvelle vie. (…)
Cependant la mémoire collective n’est pas seulement importante pour ceux concernés par l’exode ; elle l’est également pour tous les autres habitants de la Suisse. Car l’histoire de ceux qui furent jadis des réfugiés fait aussi partie de l’histoire de notre pays “.

Extraits de la préface de Simone Prodolliet, Cheffe du secrétariat de la Commission fédérale des migrations CFM

Pour tout contact : knguyenbourodimos@gmail.com

A une époque où de nombreux citoyens et jeunes se désintéressent de la politique, un engagement tel que le pratique Ivan Deiana , étudiant genevois de 22 ans, nous parait remarquable.

Faire de politique au sens noble du terme, c’est assumer pleinement ses convictions et s’occuper sur la place publique des intérêts et des besoins de la communauté.

Un exemple à suivre pour la société civile et les Suisses d’origine vietnamienne lorsqu’Ivan Deiana affirme notamment « Il y a un point fondamental qui unira tant les Vietnamiens que les Suisses : leur soif, leur droit et leur besoin de liberté.
Et pour cause: quand les hommes sont libres de choisir, ils choisissent la liberté ».

Fort de ses 90 millions d’habitants, le Vietnam, pivot stratégique entre l’Asie du Sud-Est et l’Asie orientale, est au-delà des images d’Épinal – Indochine, Diên Biên Phù, napalm, chute de Saigon, affiches de propagande, pourtant mal connu.
Philippe Papin et Laurent Passicousset arpentent le Vietnam depuis vingt ans. Au gré des rencontres, des témoignages et des confidences, ils montrent la vie quotidienne de toutes les strates de la société, où « un vrai mouvement de réprobation se fait jour qui, sur sa marge, tourne à la dissidence, aujourd’hui sévèrement réprimée ».

A l’occasion de la 125ème session du Haut-Commissariat des Droits de l’homme les 11 et 12 mars prochain au palais Wilson à Genève , le Comité Suisse-Vietnam Cosunam , le Parti pour la Réforme du Vietnam Viêt Tân ainsi que diverses associations de défense des droits de l’homme ont pu remettre aux rapporteurs de la commission le Shadow Report II pour examen préalable.

C’est un document qui donne un aperçu de l’état réel au Vietnam des actes de violence délibérés par les forces de sécurité, à l’encontre, de civils innocents, reflétant une politique ordonnée et endossée par les plus hautes autorités du Vietnam.
Ces cas sont souvent inconnus ou mal connus des NGO de Défense des Droits de l’Homme ou du public, car les victimes ne sont pas des personnalités connues comme les dissidents, les démocrates, mais de simples citoyens.

Le Shadow Report présente des centaines de cas documentés avec de nombreuses références vietnamiennes et étrangères.

Le Cosunam est heureux de constater lors des 2 séances de UNHCR que les informations et conclusions du Shadow Report II ont été largement reprises et commentées lors des interpellations et des questions à la délégation officielle vietnamienne.

Le summary management est à lire dans la rubrique “INFORMATIONS” du site