Sur les murs du Palais fédéral, j'écris ton nom , LIBERTÉ ! |
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Pierre Weiss |
Les libéraux suisses veulent "donner des ailes à la liberté" en Suisse. Mais la liberté, les libertés sont indivisibles. Celles de se réunir, de s'exprimer, de voter notamment. Je suis donc solidaire avec ses défenseurs des cinq continents.
Or l'actualité donne des exemples inquiétants de violation manifeste de la démocratie et des droits de l'homme en Asie. Aujourd'hui, c'est la junte birmane qui est sous le feu virtuel des critiques, elle qui n'hésite pas à faire feu réellement sur les Birmans. La Chine populaire a encore un très long chemin à parcourir pour obtenir un brevet de démocrate. Quant à l'impitoyable dictature coréenne du Nord, ses fourberies ne trompent plus personne. Sauf que ses citoyens y meurent toujours de faim.
Il n'est donc pas question d'accepter l'existence de démocraties à deux vitesses, la première dans les pays développés d'Occident, la deuxième dans les autres. Les libertés ne peuvent être limitées à une partie du commerce et de l'industrie, mais être absentes du champ politique, comme au VietNam. Pouvoir émigrer n'est pas une solution satisfaisante.
Je m'engage donc à soutenir les efforts de tous ceux qui luttent pour plus de démocratie en Suisse et dans le monde. Et notamment pour tous mes amis vietnamiens.
Pierre Weiss est sociologue et politologue. Il est éditorialiste et directeur de la communication de la Fédération des Entreprises romandes.
Député du parti libéral genevois, il
a soutenu activement entre autres les efforts du Cosunam lors des
actions genevoises en 2004 contre la commémoration festive des accords de Genève
1954.